Plateau Picard

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communauté de communes de l’Oise, associant 52 communes et 30 200 hab. sur 43 930 ha. Le siège est au Plessier-sur-Saint-Just. Saint-Just-en-Chaussée et Maignelay-Montigny dépassent 2 000 hab.

Le Plessier-sur-Saint-Just (530 Plessierois, 763 ha) est juste à l’est de Saint-Just-en-Chaussée. Un ancien Chemin des Poissonniers traverse le finage à l’est. Tout au sud, le finage contient les trois éoliennes les plus septentrionales du parc du Chemin du Bois Hubert (v. Lieuvillers).

La partie ouest du Plateau Picard est dans le nouveau canton de Saint-Just.

Plainval (410 hab., 919 ha) est à 3km NNE de Saint-Just-en-Chaussée. La D938 traverse le finage au SE, la voie ferrée de Paris à Amiens à l’ouest. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999 (+28%). Elle compte plusieurs grosses fermes éparses et, tout à l’ouest, trois des treize éoliennes Enercon de la file du parc de la Croisette-Quinquempoix.

Brunvillers-la-Motte (350 Brunvillois, 650 ha), 5 km NNE de Saint-Just-en-Chaussée, a une église classée du 16e s. à haut clocher.

Gannes (340 Gannois, 856 ha), 8 km au nord de Saint-Just-en-Chaussée, a son village contourné à l’est par la voie ferrée d’Amiens, avec une gare au petit hameau de Tournay. Au NO, deux des éoliennes Enercon de la file de Quinquempoix.

Quinquempoix (320 hab., 586 ha), 6 km au nord de Saint-Just, a un centre d’aide par le travail pour déficients visuels et s’est accrue de 60 hab. depuis 1999. À l’ouest, elle accueille cinq des treize éoliennes Enercon (29,9MW) de la longue file (6 km N-S) du parc de La Croisette-Quinquempox (Energieteam-CNR) dont 3 à Plainval, 2 à Gannes, et 3 à Ansauvillers (Oise Picarde).

Wavignies (1 290 Wavignisiens, 981 ha), 8 km au NO de Saint-Just, a un gros village longé au NE par la D916, avec deux étangs. Elle a gagné 300 hab. depuis 1999 (+30%).

Catillon-Fumechon (550 Catillonnais-Fumechonnais, 1 331 ha), à 6 km ONO de Saint-Just-en-Chaussée, résulte d’une fusion de 1960 mais les deux communes avaient déjà été réunies de 1826 à 1834, dépassant alors les 800 hab.; la population était descendue à 410 hab. en 1982. Les deux villages, associés depuis 1823, se touchent, sur la D74, Fumechon au nord-ouest de Catillon; église inscrite des 13e, 16e et 18e s.

Nourard-le-Franc (330 Nourardais, 1 148 ha dont 200 de bois) est à 5 km à l’ouest de Saint-Just-en-Chaussée sur la D938. Une chaussée Brunehaut traverse au sud.

Le Plessier-sur-Bulles (210 hab., 391 ha), 9 km OSO de Saint-Just-en-Chaussée, est traversée par la D938; la chaussée Brunehaut limite le finage au sud-ouest; +50 hab. depuis 1999.

Le Mesnil-sur-Bulles (280 hab., 626 ha dont 150 de bois), 8 km OSO de Saint-Just-en-Chaussée, est sur une chaussée Brunehaut. À l’est, une queue lui ajoute une partie du Bois du Mont. Elle a 90 hab. de plus qu’en 1999 (+47%).

Essuiles (570 hab., 1 354 ha dont 168 de bois), à 13 km OSO de Saint-Just sur une chaussée Brunehaut reprise par la D938, a gagné 110 hab. (+24%) depuis 1999. Elle associe le village d’Essuiles sur le bord droit de la vallée de la Brèche, accompagné du hameau de Hatton avec moulin et silos au bord de la Brèche juste à l’aval, et plus à l’ouest le village de Saint-Rimault qui possède une église du gothique flamboyant et le château Saint-Rimault avec parc, néoclassique (19e s.) sur une base du 14e s., et qui s’est augmenté au sud d’un faubourg sur la D938-chaussée Brunehaut. Le nom officiel de la commune reste Essuiles mais Essuiles-Saint-Rimault est souvent employé, la mairie étant à Saint-Rimault, sensiblement plus peuplé qu’Essuiles.

Bulles (890 Bullois, 1 670 ha dont 253 de bois), 12 km SO de Saint-Just-en-Chaussée, est sur le bord gauche de la vallée de la Brèche, longée par la D151. Le village fut une capitale linière avant le début du 19e s., spécialiste de mulquinerie (toiles fines livrées au format demi-hollande); restes de moulins, deux hameaux au sud-est en bord de vallée, Monceaux et Lorteil (hippodrome). Au nord, le hameau de Sainefontaine a eu un atelier d’embouteillage d’eaux de table de la marque Anapurna.

Fournival (530 hab., 1 153 ha), 7 km au SO de Saint-Just-en-Chaussée, a pour annexe au nord le hameau-rue du Plesseret, et deux fermes-hameaux, la Gloriette à l’est et l’Argilière au SO.

Valescourt (300 hab., 687 ha dont 121 de bois) est à 3 km au sud de Saint-Just-en-Chaussée dans la vallée de l’Arré. La voie ferrée frôle le village à l’ouest, la D916 passe plus à l’est. Tout à l’est sont deux des éoliennes Enercon du Chemin du Bois Hubert (v. Lieuvillers). La commune a été réunie à Saint-Remy-en-l’Eau de 1828 à 1832.

Saint-Remy-en-l’Eau (440 hab., 1 006 ha dont 151 de bois), 5 km au sud de Saint-Just au bord de l’Arré, a deux châteaux, des 15e et 17e s., ce dernier en brique et pierre et particulièrement harmonieux, avec un parc à l’anglaise du 18e s.; elle a gagné 60 hab. depuis 1999. La voie ferrée frôle le village à l’ouest (gare), la D916 passe à l’est sur le plateau. La commune a été réunie à Valescourt de 1828 à 1832.

Avrechy (1 170 Avrechois, 1 239 ha), 8 km SSO de Saint-Just-en-Chaussée et 9 km au nord de Clermont sur la rive gauche de l’Arré, fut le lieu de naissance du moine-amiral Thierry d’Argenlieu (1889-1964), gouverneur d’Indochine en 1945; la commune abrite les chantiers d’insertion des Jardins du Plateau picard; son usine de plasturgie PFP a fermé en 2006, laissant place à une zone industrielle de 100 ha encore peu fournie, dite d’Argenlieu. L’habitat, complexe, associe trois villages dans la vallée, le Metz au nord, Avrechy au centre (gare, mairie), Bizancourt au sud, plus Argenlieu sur le plateau et la D916 à l’est. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Airion (540 Airionnais, 673 ha dont 125 de bois), 3 km au sud d’Avrechy dans la même vallée, a un lycée général agricole public depuis 1983; la commune affiche 150 hab. de moins qu’en 1999 en raison des changements de définitions statistiques.

Cuignières (250 hab., 624 ha) est à 8 km SSE de Saint-Just-en-Chaussée sur le plateau.

Erquinvillers (190 hab., 377 ha) est à 7 km SSE de Saint-Just-en-Chaussée; négoce de fruits et légumes de la Ferme d’Erquinvilliers (55 sal.).

Noroy (250 Noroysiens, 545 ha) est 9 km SE de Saint-Just-en-Chaussée.

Lieuvillers (710 Lieuvillois, 941 ha) est à 7 km SE de Saint-Just-en-Chaussée, s’orne d’un château et a gagné 180 hab. depuis 1999 (+34%). Au NO, le finage contient 4 des 12 éoliennes Enercon du parc du Chemin du Bois Hubert (27,6MW, Engie) partagé avec Angivillers, Valescourt et Le Plessier-Saint-Just, qui dessine une courbe de près de 4 km de long.

Angivillers (180 hab., 627 ha) est à 6 km ESE de Saint-Just-en-Chaussée; le finage contient au SO les trois éoliennes les plus méridionales du parc du Chemin du Bois Hubert (v. Lieuvillers).

Ravenel (1 080 Ravenelois, 1 161 ha), 6 km ENE de Saint-Just-en-Chaussée, a un gros village du plateau, avec une fabrique de gants de sécurité et vêtements ignifuges (Gant Maille, 20 sal.), et une église dotée d’un gros clocher à dôme du 16e s., de 45 m de haut. Elle a 50 hab. de plus qu’en 1999.

La partie est de la Picardie Verte est dans le nouveau canton d’Estrées.

Crèvecœur-le-Petit (150 hab. 333 ha) est à 9 km NE de Saint-Just-en-Chaussée sur la D929 juste au nord de Maignelay-Montigny.

Sains-Morainvillers (280 hab., 1 242 ha dont 250 de bois) est à 8 km NNE de Saint-Just-en-Chaussée. Morainvilliers n’est plus qu’un lieu-dit au NO; au-delà, le château et la ferme de la Borde sont à l’orée du bois de la Morlière et à la limite du finage de Welles-Pérenne.

Welles-Pérennes (260 hab., 1 341 ha dont 300 de bois) est à 14 km NNE de Saint-Just-en-Chaussée. Pérennes est un hameau 2 km au NE de Welles. Le finage est limitrophe de la Somme. À l’est se voit une partie du parc éolien du Plateau Picard. Le finage contient au sud-ouest une partie de la forêt de Morlière.

Royaucourt (210 hab., 945 ha) est à 14 km NE de Saint-Just-en-Chaussée, limitrophe de la Somme; hameaux de Domélien à l’est dans la vallée des Trois-Doms, d’Abbémont à l’ouest. Le finage participe à l’ouest à un ensemble de 11 éoliennes Enercon (23,5 MW) formant le parc dit Plateau Picard, exploité par l’allemand Enertrag et partagé avec Welles-Pérennes et Ferrières.

Ferrières (480 hab., 481 ha), 12 km NE de Saint-Just-en-Chaussée, au nord de Montigny, a une fabrique de matériel de levage (treuils Huchez, 55 sal.). La commune partage avec ses voisines du nord le parc éolien du Plateau Picard (Enertrag).

Dompierre (240 Dompierrois, 273 ha), 13 km NE de Saint-Just-en-Chaussée, dans la vallée des Trois-Doms, est limitrophe de la Somme; nécropole nationale.

Domfront (320 Domfrontais, 276 ha), 16 km NE de Saint-Just-en-Chaussée, limitrophe de la Somme, est dans la vallée des Trois-Doms et traversée par la voie ferrée vers Amiens; ehpad la Compassion au SE.

Godenvillers (220 hab., 518 ha), 15 km NE de Saint-Just-en-Chaussée, est traversée à l’est par la voie ferrée d’Amiens; +80 hab. après 1999 (+57%).

Le Ployron (120 Ployronnais, 418 ha) est à 17 km NE de Saint-Just-en-Chaussée et limitrophe de la Somme. La commune a été réunie au Frestoy de 1825 à 1832.

Le Frestoy-Vaux (260 hab., 879 ha), 19 km NE de Saint-Just-en-Chaussée et limitrophe de la Somme, a un village en trois hameaux, auxquels s’ajoute à l’est l’écart du Tronquoy; +50 hab. après 1999. Le Tronquoy et Vaux ont été absorbés en 1825, en même temps que Le Ployron, qui a repris son indépendance dès 1832.

Courcelles-Épayelles (210 hab., 638 ha), 18 km NE de Saint-Just-en-Chaussée, est limitrophe de la Somme; +60 hab. depuis 1999 (+40%).

Méry-la-Bataille (640 Mérysiens, 1 126 ha), 18 km ENE de Saint-Just-en-Chaussée, a son village sur la D938; juste au nord, une nécropole contient 1 500 morts. Le nom de Méry a été complété en 1922 en mémoire de la bataille du Matz (9-11 juin 1918). Le village consacre un monument à l’«artillerie spéciale» de 1918, en l’occurrence aux premiers chars de combat. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+23%).

Tricot (1 390 Tricotois, 1 191 ha dont 120 de bois), 15 km ENE de Saint-Just-en-Chaussée, fut Triecort en 1190. La bourgade a plusieurs entreprises, dont le Comptoir général du ressort (45 sal.), les Applications Industrielles (90 sal., machines de séchage et manutention des grains), les matelas Realit (60 sal.); ingénierie CFC (30 sal.). On y pratique encore le jeu de choule, la soule à l’ancienne, opposant mariés et célibataires; église classée, château de la Commanderie. La population a baissé de 100 hab. depuis 1999.

Coivrel (250 Coivrillons, 611 ha), 11 km ENE de Saint-Just-en-Chaussée, à l’est de Montigny, a un village arboré sur des collines boisées.

Montgérain (180 Montgérinois, 491 ha), 15 km ENE de Saint-Just-en-Chaussée, a des bois au nord; la voie ferrée de Compiègne à Amiens traverse le finage à l’est.

Saint-Martin-aux-Bois (290 hab., 930 ha), 14 km ENE de Saint-Just-en-Chaussée, est un village-rue avec une église abbatiale du 13e s., dotée d’un bel intérieur, et des restes de l’abbaye de Ruricourt, fondée au 13e s. par les augustiniens; hameau de Vaumont au nord.

Ménévillers (100 hab., 488 ha) est à 17 km ENE de Saint-Just-en-Chaussée; son village longé à l’est par la voie ferrée.

Wacquemoulin (300 Wacquemoulinois, 666 ha), 15 km à l’est de Saint-Just-en-Chaussée, est au bord de l’Aronde et sur son versant gauche; la voie ferrée longe le village côté ouest.

Montiers (430 Montièrois, 789 ha), 12 km ESE de Saint-Just-en-Chaussée, est sur la rive gauche de l’Aronde.

Léglantiers (560 hab., 778 ha) est à 9 km ESE de Saint-Just-en-Chaussée; elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (un quart).

Pronleroy (390 Prompeloniens, 897 ha), 10 km ESE de Saint-Just-en-Chaussée, sur la D36, a un château du 17e s. et un bois au sud.

La Neuville-Roy (970 Neuvillois, 1 249 ha) est à 13 km ESE de Saint-Just-en-Chaussée, avec un village rectangulaire à rues parallèles; sa création est de 1179; déchèterie au nord. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Le nom était écrit Laneuvilleroy avant 2004.

Moyenneville (630 Moyennevillois, 719 ha) est à 17 km ESE de Saint-Just-en-Chaussée, sur le versant gauche de l’Aronde et au passage de la voie ferrée vers Amiens; +90 hab. depuis 1999, plusieurs négoces agricoles.

Rouvillers (280 Rouvillarois, 1 188 ha), 16 km ESE de Saint-Just-en-Chaussée, est à l’angle SE du Plateau Picard; le finage est borné au NE par la D1017 et traversé par la voie ferrée de Compiègne vers Amiens. Le village est sur la D36 au SO de son finage, qui contient au nord le hameau de Warnavillers. Elle s’est vivement opposée au projet d’implantation d’un «troisième aéroport de Paris» qui la visait, ainsi d’ailleurs que ses voisines Grandvillers-aux-Bois et Moyenneville.

Grandvillers-aux-Bois (300 hab., 663 ha), 15 km ESE de Saint-Just-en-Chaussée, proche de Rouvillers et de la D36, comporte au nord le hameau de Beaupuits, reste d’une commune intégrée en 1825.

Cressonsacq (450 Cressonsacquois, 653 ha), 12 km au SE de Saint-Just au croisement des D36 et 37, est le centre d’une spécialité locale d’élevage de canards et de production de foie gras rénovée dans les années 1980; ancienne tour du 15e s., restes d’un prieuré bénédictin. La population s’est accrue de 60 hab. après 1999.

Cernoy (300 hab., 491 ha) est à 12 km au SE de Saint-Just-en-Chaussée sur la D37; hameau des Trois Étots au nord; avec un bois. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+58%).